samedi 22 décembre 2012

Label Ingénue nous parle de l'objectif pancake Canon 40mm f:2,8 STM

Si j'aime la photo pour ce qu'elle est et non pas comme une simple façon de mettre en valeur ou de décorer l'article d'un blog, d'un site, j'apprécie quand l'illustration est vue comme un complément réel de ce qui nous est dit. 

Je connais Label Ingénue et j'apprécie le soin qu'elle apporte dans l'illustration de son Blog Beauté. Elle aime la photo et ça se voit puisqu'elle fait toutes ses photos elle-même et elle les fait bien :). Je dis Blog Beauté mais c'est un peu plus que ça puisqu'elle ne se refuse pas à parler un peu de Culture (cinéma, musique) et de ses pérégrinations à New York notamment où elle aura résidé 6 mois.

Aujourd'hui, j'ai choisi de me livrer au jeu de l'interview en demandant à Label Ingénue de nous parler de photographie et de sa toute nouvelle acquisition, l'objectif Canon pancake 40 mm f:2,8 STM.

Christophe JULLIEN Photographie (CJP) : Tu peux te présenter en quelques mots ?

Label Ingénue (LI) : Je réponds au nom de Marine. Je suis une étudiante en communication digitale mais aussi danseuse et bloggueuse. 

CJP : Depuis quand pratiques-tu la photo et quel a été le déclencheur ?

LI : J'ai l'impression d'avoir toujours eu un appareil photo à portée de mains. Ma mère est passionnée de photo du coup j'ai pu profiter de son reflex jusqu'à ce que je me dise qu'il m'en fallait un aussi. Mon départ à New York pour 6 mois a été le facteur déclencheur pour investir dans un reflex. 

CJP : Quel appareil utilises-tu aujourd'hui ? Que dirais-tu de sa prise en main, de la qualité des images qu'il produit ?

LI : J'ai choisi le Canon 650D car je voulais un appareil photo adapté aux débutants et aux confirmés. Je voulais pouvoir évoluer avec. La prise en main est très agréable, il n'y a que le poids qui après une journée en main me fait légèrement mal. La qualité de l'image est époustouflante. 

CJP : Avais-tu une idée précise de l'appareil que tu voulais acheter (marque, caractéristiques techniques indispensables à tes yeux, etc.) ?

LI : J'avais pu tester la marque Canon auparavant, du coup le choix a été vite fait. Il fallait que l'appareil fasse de la vidéo car même si je n'en ai pas encore fait, j'aimerais beaucoup pouvoir m'y mettre. La prise en rafale était aussi indispensable car j'aime photographier le mouvement. 

CJP : Quels objectifs possèdes-tu ? (plages de focales, ouverture...) ?

LI : J'ai le 18-55mm f/3.5 - 5.6 qui était livré directement avec l'appareil mais aussi le 55-250mm f/4.0-5.6 et le 40mm f/2.8 STM. Le tout de Canon bien évidemment. 

CJP : Tu as fait une acquisition récente, un objectif pancake Canon 40mm f2,8 (ndlr : équivalent 64mm en 24x36) : pourquoi ce choix ?

LI : Pour mon blog, je voulais une focale fixe pour avoir des images avec une qualité supérieure et mettre en valeur les objets que je photographie, ou les portraits. 

CJP : Tes impressions sur cet objectif après les tests ?

LI : Le fait que l'objectif soit petit permet que l'appareil soit moins lourd et moins encombrant, ce qui est génial quand on vadrouille pas mal. La qualité des photos est incomparable à celle de mes autres objectifs.

CJP : L'utilisation de cet objectif a-t-elle fait évoluer tes habitudes de prise de vues ?

LI : Un objectif à focale fixe est très déstabilisant à la première utilisation car on est obligé de se déplacer pour cadrer correctement. Impossible de zoomer ou dézoomer pour obtenir ce que l'on a envie d'avoir. L'obligation de se déplacer permet de découvrir de nouveaux angles de vues.

CJP : Est-ce que ces nouvelles habitudes et cet objectif à focale fixe t'ont permis de trouver de nouveaux sujets ? 

LI : Je photographiais plus les natures mortes mais avec le pancake 40mm, j'ai eu soudainement envie de photographier les gens, de capturer des expressions.

Canon 40mm f:2,8 STM


CJP : Qu'aimes-tu particulièrement photographier avec cet objectif ?

LI : Les photos pour mon blog sont maintenant presque toutes réalisées avec cet objectif. J'ai plein d'idées en tête que je n'ai pas encore eu le temps de commencer. 

CJP :  Parle nous un peu plus de ton blog, Label Ingénue, où la photo joue un vrai rôle d'ailleurs, non ?

LI : Label Ingénue est un blog beauté mais aussi un partage des moments importants de ma vie. J'ai toujours apprécié d'aller voir les blogs où les photos sont bien réalisées et alléchantes. Je m'efforce donc de le faire sur le mien aussi. Quand j'ai commencé mon blog, il y a 1 an, j'ai mis du temps à trouver mes marques. Maintenant, je ne me sens plus capable de publier un article sans avoir mes propres photos même pour les produits de beauté. Il apporte mon point de vue. 

Merci Marine d'avoir répondu à mes questions et bonnes fêtes ! Je rappelle que l'on peut découvrir ton blog ici : Label Ingénue

mardi 18 décembre 2012

J'ai choisi le FUJI X100

Je cherchais depuis un certain temps l'appareil photo qui viendrait compléter mes appareils réflex tant aimés (Pentax K5). Oh, je n'étais pas exigeant (rire contenu) puisque je ne recherchais que la combinaison des évidences suivantes :

- Un viseur, un vrai viseur
- Relative compacité
- Capteur de grande qualité (je voulais un vrai complément à mes réflex, pas un simple "carnet de notes")
- Possibilité de photographier en Raw
- Résolution minimum de 12 millions de pixels
- Une optique lumineuse de qualité
- Un prix inférieur à 1000 EUR

Fuji X100
Mais deux questions restaient essentielles : Quel usage comptais-je en faire et quelles concessions étais-je prêt à faire ? En effet, si l'on veut tout ce que sait faire un reflex, on achète... un réflex ! J'ai donc évacué les points qui, à mes yeux, ne devaient pas peser dans le choix de ce nouvel outil :

- Auto focus ultra rapide
- Extrême rapidité au déclenchement
- Rafale (je n'utiliserais pas cet appareil pour décomposer tous les mouvements d'Usain Bolt)
- Carrière de paparazzo (pas besoin de zoom donc)

En ce qui concerne l'usage que je projetais d'en faire : je voulais un appareil pour la photo de rue, mais aussi pour le portrait. Un appareil qui incite à prendre son temps - j'aime prendre mon temps - et quand on prend son temps, on aime se sentir léger (tiens on retrouve l'idée de compacité).

Je voulais aussi pouvoir prendre des photos de nuit sans trépied (toujours l'idée de légèreté et de discrétion) sans sacrifier la qualité de l'image et ceci nécessite de pouvoir pousser la sensibilité. Bien sûr ce type de photos de nuit ne remplacerait pas les longues poses auxquelles j'aime m'adonner avec un trépied et un reflex.

Bref, je voulais un appareil que je puisse et que j'aie envie d'emporter partout.

Quand on a mené cette réflexion, le choix n'est plus pollué par des équations impossibles et on se sent plus léger. On avance donc. 

Je reviens sur mes critères de base :

Le viseur : J'ai besoin de faire corps avec l'appareil que je tiens en mains. Mettre l'oeil au viseur permet de pénétrer le sujet, d'en extraire la substance. Tenir son appareil à bout de bras représente, à mes yeux, un risque de se déconnecter d'une part de ce que le sujet peut libérer.

Bien sûr, il y a viseur et viseur. Comme je l'ai déjà dit, je n'exigeais pas de trouver la même qualité que celle de mes appareils reflex mais, bien évidemment, quand on a l'habitude d'un beau viseur qui couvre 100% du champ photographié, on a forcément développé un certain degré d'exigence. Alors quand j'ai commencé à prendre en main des appareils photo compacts qui affichaient un viseur, j'ai commencé à douter de la possibilité de m'accommoder de ce qui m'était proposé...

La compacité et la qualité du capteur : Si je cherchais une certaine compacité, je ne cherchais pas un appareil de poche. En effet, la taille du capteur est le facteur déterminant de la qualité d'image et de la capacité à obtenir de réels effets de profondeur de champ. Un grand capteur ne tient pas dans un tout petit appareil. J'avais ainsi éliminé tous les appareils photos compacts qui font le bonheur de l'amateur.

La raison qui explique la recherche de la compacité est que l'on veut avoir un appareil plus léger, qui peut rester sous le manteau en cas de grain, et surtout qui n'a pas l'effet magnétique voire "agressif" des appareils photos reflex sur les passants. Difficile de faire de la photo discrètement avec un objectif de 25 cm greffé sur votre gros boîtier noir. Je ne parle pas de faire des photos volées, mais des photos de rue où la spontanéité est préservée. Et puis on voudrait éviter aussi de discuter du prix du droit à l'image quand un passant (vous avez dit vénal ?) passe devant votre objectif - si si ça m'est arrivé :).

Bref, avec un appareil de taille réduite, on vous prend pour un touriste parmi tant d'autres ou bien on ne vous regarde plus et c'est tant mieux !

L'optique lumineuse et de qualité : Quand je vois la production de la plupart des appareils photos compacts, production qui m'évoque plus la bouillie de pixels que la photographie, dès que les conditions de lumière sont un peu difficiles (voire normales !!), je suis forcément méfiant. Bien sûr l'optique et le capteur sont intimement liés, c'est pourquoi, je ne voulais faire de concessions ni sur l'un ni sur l'autre.

Je voulais donc une optique offrant un beau modelé et une grande ouverture (au moins f:2,8) qui permettent de profiter de la taille du capteur et de sa qualité.

A ce stade, qu'avons-nous donc ?

Ce que je demande jusqu'ici, ne croyez pas que tant de fabricants soient prêts à le proposer ! J'ai fait un premier tri et vous allez comprendre.

Dans ce premier tri, figurait :Le Fuji X10, le Canon Powershot G15, le Canon Powershot G1X, le Fuji X100, le Fuji XE1.

C'est peu me direz-vous, et je vous dirai que vous n'avez pas tort. Mais il s'agit là des seuls compacts "envisageables" possédant un viseur. Et nous avons là une (large) gamme de prix allant d'environ 400 EUR pour le Fuji X10 à 969 EUR pour le Fuji XE1 (prix relevés sur Internet).

Mais au sein de cette large gamme de prix, on remarque de vraies différences : ainsi pour un Canon Powershot G15 qui vaut aux alentours de 500 EUR sur Internet, la taille du capteur est de 7,6x5,7mm et le viseur ne fait pas le bonheur... du photographe ! Je l'écarte assez rapidement.

En ce qui concerne le Canon Powershot G1X, la taille du capteur est nettement plus intéressante 18,7x14mm mais le viseur est encore une fois décevant. Néanmoins, pour 600 EUR, sa taille de capteur, son écran orientable (que je ne préférerai jamais à un bon viseur) et la qualité de son zoom, peuvent en faire un candidat éligible.

Il reste maintenant la gamme Fujifilm. 

Le Fuji X10 a pour lui une qualité d'image reconnue par ses utilisateurs et les différents tests existants, avec un capteur de 8,8x6,6mm, un viseur optique qui couvre 85% (un peu juste mais exploitable) du champ et un zoom qui ouvre à f:2-2,8. J'avais un peu hésité sur celui-ci, mais le capteur était trop petit et le viseur me laissait un peu sur ma faim. C'est une bonne option mais qui ne répond pas à toutes mes attentes.

Je passe rapidement sur le Fuji XE1 sur lequel j'ai vraiment failli craquer : ce séduisant appareil offre un capteur APS-C (celui que l'on retrouve sur la plupart des reflexs) d'une taille de 23,6x15,6mm, un très beau viseur électronique (pas de viseur optique) couvrant 100% du champ photographié et donne une qualité d'image excellente d'après les tests parus. Mais voilà : il coûte 969 EUR boîtier nu et on atteint vite 1400 EUR avec un objectif ! Une autre fois donc :).

Il nous reste le Fuji X100.

Fuji X100 
Cet appareil marque tout de suite sa différence : outre un aspect rétro très réussi, il offre un viseur hybride, électronique et optique. Le viseur électronique couvre 100% du champ contre 90% pour le viseur optique. Et quel plaisir d'y porter l'oeil ! 

Il offre un capteur APS-C DE 23,6x15,8mm monté d'une optique fixe de 23mm (équivalent 35mm en 24x36). Cette focale me plaît bien : un grand angle pas trop grand, qui ne déforme pas et qui offre une vision très proche de l'oeil humain. Une focale polyvalente à mes yeux.

La qualité de cette optique alliée au capteur de Fuji est réputée donner de superbes résultats : j'ai testé, je suis comblé. J'ai poussé la sensibilité jusqu'à 6400 iso et les images sont pleinement exploitables, nettement supérieure à celles de nombreux appareils reflex. Pour illustrer, je mets ici une photo prise en JPEG à 6400 iso, dont je n'ai pas traité le bruit :


La taille du boîtier est parfaite : elle permet une bonne prise en main et assure la discrétion. Je remarque dès les premiers tests dans la rue que les regards sont beaucoup moins appuyés que lorsque je déambule avec un reflex. Outre la discrétion de la taille le Fuji X100 offre un déclencheur totalement silencieux (à sélectionner dans les options du menu) et je trouve ça extra. J'ai l'impression de me fondre dans le décor, ce qui, pour un photographe, est un pur délice.

Fuji X100


Les qualités essentielles sur lesquelles je ne souhaitais pas faire de concessions sont donc bien là. J'ajoute bien sûr une définition de 12 millions de pixels, la possibilité de travailler en Raw (mais les JPEG sont déjà magnifiques), un prix de 829 EUR (prix le plus bas trouvé sur Internet) et j'obtiens... tout ce que j'attendais ! Le Fuji X100 : une certaine forme de liberté retrouvée.

Vous vous demandez encore pourquoi j'ai choisi le Fuji X100 ?

mardi 11 décembre 2012

Une photo, c'est comme une caresse

Oh la oh la, on se calme, rien d'érotique ici ! (Elle a l'air érotique la photo, là, à gauche ? Si vous répondez oui, je suggère une consultation chez le spécialiste adapté le plus proche de vous ;-) ). 

Pourquoi ce titre, me demanderez-vous ? Et si vous ne me le demandez pas, je vous le dirai quand même, parce que je vous aime bien. Alors voilà :

J'ai toujours gardé en moi ce poème, rencontré un jour de mes 17 ans, écrit par Paul Eluard :

"D'une seule caresse 
Je te fais briller de tout ton éclat".

Oui, oui vous avez là l'entier poème, mais quel poème. Quel poème à dire à la personne qui vous fait chavirer.

Bon maintenant, le lien entre ce poème et mon article - et la photo qui l'illustre. (Je vous entends d'ici : il va faire comment là ? Non mais sérieusement....) Alors voilà :

Ma façon d'envisager la photo est tout entière dans ce poème. La photo est comme une caresse, toute de pudeur, d'audace, d'humilité et de regard, qui vient faire "briller" le sujet de tout ce qu'il peut contenir et dégager d'émouvant. Comme on exprime le jus d'un fruit en le pressant, la photo exprime le "jus" du sujet regardé. 

La distance variable entre le sujet et l'appareil photo qui devient l'extension du domaine de ma pensée, le regard donné comme un sourire au hasard de la rue, celui qui fait tant de bien car on ne l'attendait plus, voici les éléments fondateurs de mes photos.

Rien ne m'attire plus que ce que l'on aurait trop vite tendance à qualifier de banal dans une société d'images où l'extraordinaire (au sens d'inhabituel) est sûrement trop souvent recherché au détriment de l'éclat vrai, profond qui fait exister tout ce qui construit notre environnement, notre monde. Ce sera l'immense vibration du regard de cette adolescente (ma fille, la vôtre) qui vous apprend que la vie est belle comme si vous ne le saviez pas encore, ce sera l'étreinte absente, ce sera l'objet perdu, délaissé, infime à l'échelle de l'univers mais si gigantesque dans l'objectif tant il peut résonner de souvenirs et de gestes qui resteront à jamais inconnus mais bien réels...

Ce sera aussi, à la nuit tombée, ce paquet de chips, éventré, étirant son ombre sous le soleil blanchâtre d'un réverbère au milieu de quelques feuilles d'arbres et du bitume (je vous avais dit que j'arriverais au lien entre la photo et l'article).

Car tout est trace, précieuse, de quelque chose, trace d'un acte, d'un geste, trace de quelqu'un, et la photo permet de faire surgir ces traces que la hâte efface ou, au mieux, dilue. 

La photo est comme une caresse qui fait briller le sujet de tout son éclat, qui le fait apparaître dans toute sa beauté. C'est ainsi que je la conçois.




dimanche 9 décembre 2012

New York - Novembre 2012, après Sandy



Et voici 2 petites présentations vidéo d'une sélection de photos prises à New York début novembre après un départ qui fut retardé par le passage de l'ouragan Sandy. Après 2 jours passés à l'aéroport d'Orly (merci à la compagnie aérienne Open Skies qui n'a pas hésité à nous payer l'hôtel et qui nous a surclassé en 1ère au moment de l'enregistrement), nous décollons vers la destination tant imaginée, tant désirée. New York, NYC, Big Apple.

Nous ne savons pas vraiment ce que nous allons trouver sur place. Les images qui nous étaient parvenues laissaient penser que l'ambiance serait terne, voire désolée. Mais nous sentions pourtant toujours cette urgence à partir. Est-ce normal ? New York n'est pas normal, New York n'est pas juste une ville, c'est l'expression de bien des fantasmes créatifs, une promesse protéiforme et grisante. Et bien sûr Sandrunning va courir son premier Marathon de New York après s'être qualifiée au temps, de quoi éprouver une petite fierté, non ? Et bien sûr, le photographe que je suis ne peut que se lancer à l'avance, par l'esprit, dans le tourbillon d'images qu'il lui reviendra de ramener dans ses boîtiers.

Après un vol très agréable au cours duquel nous avons oublié, sans la moindre difficulté, les 3 précédentes journées passées à attendre, attendre, à croire que nous ne partirions pas, à attendre encore et encore, nous arrivons à l'aéroport de Newark. Nous prenons notre premier taxi NewYorkais, d'un jaune parfait (je sais une telle couleur n'existe pas, c'est pour cela que je l'invente ici en exclusivité), et nous filons vers Manhattan ! Nous découvrons la conduite "libérale" des chauffeurs de taxi qui ne s'embarrassent pas d'un Code de la Route devenu tout aussi imaginaire que les nombreuses lignes continues traversées. La discussion engagée avec le chauffeur porte inévitablement sur l'ouragan Sandy, sur les difficultés des habitants qui n'ont plus d'électricité, plus d'eau chaude et de chauffage. Notre chauffeur est concerné.

Nous arrivons sur Manhattan : seule une large partie sud de ce "borough" est privée d'électricité. Nous avons réservé un appartement dans l'Upper East Side et, fort heureusement, nous aurons tout le confort. Arrivée dans notre rue, la 83ème rue Est. Le propriétaire que j'ai appelé depuis le taxi nous rejoint quelques minutes plus tard. Nous montons au 16ème étage pour découvrir notre petit nid (74 m2 tout de même) et, après avoir réglé le wifi (eh oui, nous voulons dès le lendemain matin communiquer avec tous ceux que notre venue ici peut intéresser), nous profitons d'un repos bien mérité.

Nous nous réveillons un peu après 6h00 du matin (décalage horaire + impatience ?) et, du haut de notre 16ème étage, nous admirons New York que recouvre peu à peu la lumière du soleil. C'est extraordinaire. Nous y voici. Nous sommes près à descendre sur New York.  



Les photos ont été prises quasi exclusivement avec un Pentax K5 équipé d'un objectif Pentax 17-70mm f4. Pour certaines j'ai utilisé un Pentax K5 monté d'un objectif Pentax 60-250mm f4. Ces 2 objectifs associés au boîtier du Pentax K5, offrent de magnifiques résultats.